La Poutine Week est de retour ! Présentée sous toutes ses formes, la patate nous comblera encore plus que d’habitude!
Qui pourrait déceler, sous ses airs bonhommes, tous les voyages qu’elle a dû faire pour parvenir jusqu’à nous? En voici la petite histoire…
L’histoire de la pomme de terre s’est amorcée il y a 8000 ans, dans la cordillère des Andes, où elle poussait à l’état sauvage. Les Incas ont commencé à la cultiver vers le 13esiècle.
La pomme de terre, avec le maïs, constituait la base de l’alimentation de l’Empire inca lorsque les conquistadors sont débarqués au 16e siècle. Ils en ont rapporté des tubercules en Espagne. Longtemps utilisée comme plante ornementale pour la beauté de ses fleurs, objet de curiosité mais aussi de crainte à cause de ses feuilles et fruits toxiques, la pomme de terre a eu la tâche ingrate de nourrir cochons et prisonniers.
Nourrissante et de longue conservation, facile à cultiver, on aurait cru que le peuple allait crier au miracle devant ce remède aux disettes. Malheureusement, ses propriétés n’ont été reconnues qu’au 18e siècle grâce à Antoine-Auguste Parmentier, pharmacien de l’armée pendant la guerre de Sept Ans. Prisonnier des Prussiens, il goûte en prison une bouillie de pomme de terre. Une fois libéré, il découvre à Hanovre une façon de cultiver les tubercules qui améliore leur productivité.
Mais les Français sont encore réfractaires à l’idée de manger ce légume tordu et bosselé. Alors Parmentier a une idée de génie. Il cultive un champ de pommes de terre qu’il fait garder le jour (mais pas la nuit !) par les soldats du roi. Croyant à une denrée rare, le peuple dérobe, de nuit, des tubercules, et se met à les cultiver. L’avenir de la pomme de terre est désormais assuré !
L’Europe est conquise. À tel point qu’en 1850, en Irlande, on est tellement dépendant de la pomme de terre qu’une attaque de mildiou provoque la mort d’un million de personnes et l’émigration en Amérique d’un million d’autres.
Rarement un légume a été l’objet de tant de croyances, de préjugés, d’admiration et de reconnaissance que la pomme de terre. Plante de sorcière, légume du pauvre, hôte des plus grandes tables du monde, notre pomme de terre est avant tout un sympathique symbole du courage de nos ancêtres… et de l’identité québécoise!
Joyeuse Poutine Week!
Merci à La Brasserie Générale de nous avoir permis d’utiliser la photo de sa superbe poutine Générale Pétoncle!
Dès l’arrivée des beaux jours, nous sommes tous atteints du même virus, celui du jardinage. C’est avec plaisir que nous voyons arriver notre clientèle, toujours plus nombreuse, composée de jardiniers passionnés, accomplis ou débutants. À tous, nous souhaitons offrir le meilleur des services, mais un fort achalandage nous empêche souvent de conseiller et de servir
Voici quelques conseils de Marie-Hélène, horticultrice chez nous : Les poivrons sont des plantes qui ont besoin de beaucoup de chaleur pour se développer, ce qui est parfois plus difficile à obtenir au Québec. Nous avons une solution pour vous: cultiver vos plants de poivrons en pot! C’est encore mieux si vous avez des pots
Avez-vous pensé ressemer des légumes à croissance rapide? Voici quelques suggestions dont nous avons encore les semences disponibles en magasin. Aneth : 4 semaines Basilic : 8 semaines Betterave : 8 semaines Betterave bébé : 4 semaines Bok choy : 7 à 8 semaines Bok choy bébé : 4 semaines Carotte bébé : 8 semaines
C’est une habitude qui a la vie dure. On entend souvent qu’il faut enlever quelques feuilles des plants de tomates pour permettre aux fruits de mûrir plus vite. Pourtant, c’est une des pires pratiques pour ces pauvre tomates. En exposant les tomates aux rayons directs du soleil, on risque une insolation du fruit (lésion blanchâtre
Le long périple de la pomme de terre
La Poutine Week est de retour ! Présentée sous toutes ses formes, la patate nous comblera encore plus que d’habitude!
Qui pourrait déceler, sous ses airs bonhommes, tous les voyages qu’elle a dû faire pour parvenir jusqu’à nous? En voici la petite histoire…
L’histoire de la pomme de terre s’est amorcée il y a 8000 ans, dans la cordillère des Andes, où elle poussait à l’état sauvage. Les Incas ont commencé à la cultiver vers le 13esiècle.
La pomme de terre, avec le maïs, constituait la base de l’alimentation de l’Empire inca lorsque les conquistadors sont débarqués au 16e siècle. Ils en ont rapporté des tubercules en Espagne. Longtemps utilisée comme plante ornementale pour la beauté de ses fleurs, objet de curiosité mais aussi de crainte à cause de ses feuilles et fruits toxiques, la pomme de terre a eu la tâche ingrate de nourrir cochons et prisonniers.
Nourrissante et de longue conservation, facile à cultiver, on aurait cru que le peuple allait crier au miracle devant ce remède aux disettes. Malheureusement, ses propriétés n’ont été reconnues qu’au 18e siècle grâce à Antoine-Auguste Parmentier, pharmacien de l’armée pendant la guerre de Sept Ans. Prisonnier des Prussiens, il goûte en prison une bouillie de pomme de terre. Une fois libéré, il découvre à Hanovre une façon de cultiver les tubercules qui améliore leur productivité.
Mais les Français sont encore réfractaires à l’idée de manger ce légume tordu et bosselé. Alors Parmentier a une idée de génie. Il cultive un champ de pommes de terre qu’il fait garder le jour (mais pas la nuit !) par les soldats du roi. Croyant à une denrée rare, le peuple dérobe, de nuit, des tubercules, et se met à les cultiver. L’avenir de la pomme de terre est désormais assuré !
L’Europe est conquise. À tel point qu’en 1850, en Irlande, on est tellement dépendant de la pomme de terre qu’une attaque de mildiou provoque la mort d’un million de personnes et l’émigration en Amérique d’un million d’autres.
Rarement un légume a été l’objet de tant de croyances, de préjugés, d’admiration et de reconnaissance que la pomme de terre. Plante de sorcière, légume du pauvre, hôte des plus grandes tables du monde, notre pomme de terre est avant tout un sympathique symbole du courage de nos ancêtres… et de l’identité québécoise!
Joyeuse Poutine Week!
Merci à La Brasserie Générale de nous avoir permis d’utiliser la photo de sa superbe poutine Générale Pétoncle!
Related Posts
Nos meilleurs trucs pour une visite en centre-jardin efficace et écolo!
Dès l’arrivée des beaux jours, nous sommes tous atteints du même virus, celui du jardinage. C’est avec plaisir que nous voyons arriver notre clientèle, toujours plus nombreuse, composée de jardiniers passionnés, accomplis ou débutants. À tous, nous souhaitons offrir le meilleur des services, mais un fort achalandage nous empêche souvent de conseiller et de servir
Des poivrons qui mûrissent pour vrai!
Voici quelques conseils de Marie-Hélène, horticultrice chez nous : Les poivrons sont des plantes qui ont besoin de beaucoup de chaleur pour se développer, ce qui est parfois plus difficile à obtenir au Québec. Nous avons une solution pour vous: cultiver vos plants de poivrons en pot! C’est encore mieux si vous avez des pots
Vous avez des trous dans votre jardin?
Avez-vous pensé ressemer des légumes à croissance rapide? Voici quelques suggestions dont nous avons encore les semences disponibles en magasin. Aneth : 4 semaines Basilic : 8 semaines Betterave : 8 semaines Betterave bébé : 4 semaines Bok choy : 7 à 8 semaines Bok choy bébé : 4 semaines Carotte bébé : 8 semaines
Pourquoi ne faut -il pas effeuiller nos plants de tomates?
C’est une habitude qui a la vie dure. On entend souvent qu’il faut enlever quelques feuilles des plants de tomates pour permettre aux fruits de mûrir plus vite. Pourtant, c’est une des pires pratiques pour ces pauvre tomates. En exposant les tomates aux rayons directs du soleil, on risque une insolation du fruit (lésion blanchâtre