Depuis quelques temps, plusieurs clients nous apportent des branches d’hydrangées liées à leur extrémité par un drôle de cocon. C’est l’œuvre de la lieuse de l’hydrangée, une petite chenille vert-pâle à tête noire.
Ses œufs hivernent sur les branches de l’arbuste et devenue chenille, elle se tisse un abri en liant ensemble les pousses terminales. Cela n’affecte en rien la survie de l’hydrangée mais nuit au développement des boutons floraux. Trois solutions sont possibles pour s’en débarrasser. Soit on coupe les tiges affectées (réduisant du même coup la floraison) soit on ouvre une par une manuellement les feuilles pour traiter ensuite avec du BTK, (Bacillus thuringiensis kurstaki), un insecticide biologique. Comme les œufs passent l’hiver sur les tiges, il est aussi possible de tailler les branches tôt au printemps
Comme l’insecte n’a qu’une génération par année, le problème sera résolu… jusqu’à l’an prochain!
Vos tomates sont déformées, pleines de crevasses et de boursouflures? Vous êtes en présence non pas d’une maladie, mais d’un simple désordre appelé catface, ou face de chat. Les variétés à gros fruits sont les plus sensibles à cette malformation. La raison? Les températures inférieures à 15° C pendant la floraison sont les plus grandes
L’hiver, avec sa neige et son verglas, a été cruel pour nos arbres. Beaucoup d’entre nous avons eu de mauvaises surprises au moment d’inspecter nos végétaux au printemps. On découvre plusieurs branches cassées… Doit-on s’inquiéter ? Si la branche tient encore à l’arbre grâce à son écorce, il est possible de refermer la blessure en l’attachant
Les perce-oreilles Bien que plusieurs d’entre nous trouvent leur aspect répugnant, les perce-oreilles sont plutôt de bons amis du jardinier. Ce sont des insectes qui se nourrissent, entre autre, de matière en décomposition, d’œufs, de larves d’insectes nuisibles, d’acariens, de cochenilles, de limaces et de chenilles. On les utilise même en lutte intégrée dans les
Depuis 1941, le développement durable s’est toujours inscrit de façon naturelle dans les faits et gestes de la Ferme Bédard et Blouin. Depuis trois générations, nous améliorons nos pratiques et connaissances afin de constamment réduire notre impact sur l’environnement, tout en prenant soin d’accroître notre impact social. Que ce soit par la protection des terres
La lieuse de l’hydrangée
Depuis quelques temps, plusieurs clients nous apportent des branches d’hydrangées liées à leur extrémité par un drôle de cocon. C’est l’œuvre de la lieuse de l’hydrangée, une petite chenille vert-pâle à tête noire.
Ses œufs hivernent sur les branches de l’arbuste et devenue chenille, elle se tisse un abri en liant ensemble les pousses terminales. Cela n’affecte en rien la survie de l’hydrangée mais nuit au développement des boutons floraux. Trois solutions sont possibles pour s’en débarrasser. Soit on coupe les tiges affectées (réduisant du même coup la floraison) soit on ouvre une par une manuellement les feuilles pour traiter ensuite avec du BTK, (Bacillus thuringiensis kurstaki), un insecticide biologique. Comme les œufs passent l’hiver sur les tiges, il est aussi possible de tailler les branches tôt au printemps
Comme l’insecte n’a qu’une génération par année, le problème sera résolu… jusqu’à l’an prochain!
Photo: espacepourlavie.ca
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Vos tomates sont déformées, pleines de crevasses et de boursouflures? Vous êtes en présence non pas d’une maladie, mais d’un simple désordre appelé catface, ou face de chat. Les variétés à gros fruits sont les plus sensibles à cette malformation. La raison? Les températures inférieures à 15° C pendant la floraison sont les plus grandes
Branches cassées, pas de panique!
L’hiver, avec sa neige et son verglas, a été cruel pour nos arbres. Beaucoup d’entre nous avons eu de mauvaises surprises au moment d’inspecter nos végétaux au printemps. On découvre plusieurs branches cassées… Doit-on s’inquiéter ? Si la branche tient encore à l’arbre grâce à son écorce, il est possible de refermer la blessure en l’attachant
Les perce-oreilles
Les perce-oreilles Bien que plusieurs d’entre nous trouvent leur aspect répugnant, les perce-oreilles sont plutôt de bons amis du jardinier. Ce sont des insectes qui se nourrissent, entre autre, de matière en décomposition, d’œufs, de larves d’insectes nuisibles, d’acariens, de cochenilles, de limaces et de chenilles. On les utilise même en lutte intégrée dans les
La Ferme Bédard et Blouin s’engage pour la planète et sa communauté
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