Depuis quelques temps, plusieurs clients nous apportent des branches d’hydrangées liées à leur extrémité par un drôle de cocon. C’est l’œuvre de la lieuse de l’hydrangée, une petite chenille vert-pâle à tête noire.
Ses œufs hivernent sur les branches de l’arbuste et devenue chenille, elle se tisse un abri en liant ensemble les pousses terminales. Cela n’affecte en rien la survie de l’hydrangée mais nuit au développement des boutons floraux. Trois solutions sont possibles pour s’en débarrasser. Soit on coupe les tiges affectées (réduisant du même coup la floraison) soit on ouvre une par une manuellement les feuilles pour traiter ensuite avec du BTK, (Bacillus thuringiensis kurstaki), un insecticide biologique. Comme les œufs passent l’hiver sur les tiges, il est aussi possible de tailler les branches tôt au printemps
Comme l’insecte n’a qu’une génération par année, le problème sera résolu… jusqu’à l’an prochain!
⦁ Le clou de girofle est le bouton floral du giroflier, comme la câpre est le bouton floral du câprier. La vanille est le fruit d’une orchidée, le riz sauvage n’est pas vraiment du riz, c’est une autre plante de la même famille qui ne peut pousser que dans l’eau. ⦁ Oignon, échalote et ail
Les fourmis sont bien connues des jardiniers, ainsi que les petits monticules qu’elles laissent sur les pelouses, les terrasses ou les jardins potagers. Beaucoup de gens veulent s’en débarrasser à tout prix, souvent sans trop savoir pourquoi ils mènent cette lutte acharnée. Doit-on les éliminer ou les traiter en amies? (Nous ne parlerons pas des
Les perce-oreilles Bien que plusieurs d’entre nous trouvent leur aspect répugnant, les perce-oreilles sont plutôt de bons amis du jardinier. Ce sont des insectes qui se nourrissent, entre autre, de matière en décomposition, d’œufs, de larves d’insectes nuisibles, d’acariens, de cochenilles, de limaces et de chenilles. On les utilise même en lutte intégrée dans les
Le gui, plante sous laquelle on s’embrasse au nouvel an, est un sous- arbrisseau sans racine qui parasite les arbres grâce à ses suçoirs qui lui permettent de prélever la sève de son hôte. Le gui poussant sur le chêne était le plus recherché par les druides gaulois parce que très rare. Sa couleur
La lieuse de l’hydrangée
Depuis quelques temps, plusieurs clients nous apportent des branches d’hydrangées liées à leur extrémité par un drôle de cocon. C’est l’œuvre de la lieuse de l’hydrangée, une petite chenille vert-pâle à tête noire.
Ses œufs hivernent sur les branches de l’arbuste et devenue chenille, elle se tisse un abri en liant ensemble les pousses terminales. Cela n’affecte en rien la survie de l’hydrangée mais nuit au développement des boutons floraux. Trois solutions sont possibles pour s’en débarrasser. Soit on coupe les tiges affectées (réduisant du même coup la floraison) soit on ouvre une par une manuellement les feuilles pour traiter ensuite avec du BTK, (Bacillus thuringiensis kurstaki), un insecticide biologique. Comme les œufs passent l’hiver sur les tiges, il est aussi possible de tailler les branches tôt au printemps
Comme l’insecte n’a qu’une génération par année, le problème sera résolu… jusqu’à l’an prochain!
Photo: espacepourlavie.ca
Articles en relation
Faits insolites (Partie 3)
⦁ Le clou de girofle est le bouton floral du giroflier, comme la câpre est le bouton floral du câprier. La vanille est le fruit d’une orchidée, le riz sauvage n’est pas vraiment du riz, c’est une autre plante de la même famille qui ne peut pousser que dans l’eau. ⦁ Oignon, échalote et ail
Les fourmis, amies ou ennemies?
Les fourmis sont bien connues des jardiniers, ainsi que les petits monticules qu’elles laissent sur les pelouses, les terrasses ou les jardins potagers. Beaucoup de gens veulent s’en débarrasser à tout prix, souvent sans trop savoir pourquoi ils mènent cette lutte acharnée. Doit-on les éliminer ou les traiter en amies? (Nous ne parlerons pas des
Les perce-oreilles
Les perce-oreilles Bien que plusieurs d’entre nous trouvent leur aspect répugnant, les perce-oreilles sont plutôt de bons amis du jardinier. Ce sont des insectes qui se nourrissent, entre autre, de matière en décomposition, d’œufs, de larves d’insectes nuisibles, d’acariens, de cochenilles, de limaces et de chenilles. On les utilise même en lutte intégrée dans les
Faits insolites, 4ème partie.
Le gui, plante sous laquelle on s’embrasse au nouvel an, est un sous- arbrisseau sans racine qui parasite les arbres grâce à ses suçoirs qui lui permettent de prélever la sève de son hôte. Le gui poussant sur le chêne était le plus recherché par les druides gaulois parce que très rare. Sa couleur