En vingt ans, la population des papillons monarques est passée de 500 millions à moins de 30 millions d’individus dans les boisés du Mexiques où ils hivernent.
Bien que la déforestation illégale de leur habitat soit une des causes de cette hécatombe, la disparition progressive de l’asclépiade dans leur aire de reproduction est l’une des grandes coupables.
Personne n’ignore que la chenille du monarque ne se nourrit que d’une seule espèce de plante, l’asclepias. Considérée comme une mauvaise herbe par beaucoup d’agriculteurs et de jardiniers, cette belle plante est visée par une panoplie d’herbicides, la faisant disparaître peu à peu du paysage québécois. (À la Ferme Bédard et Blouin, nous n’arrachons plus les plants d’asclépiades dans nos champs. Ce geste simple a déjà porté fruit; l’an passé, nous avons observé beaucoup de chenilles de monarques sur les feuilles de celles que nous considérions auparavant comme des « mauvaises herbes »)
Par ricochets, moins d’asclépiades signifie moins de nourriture pour les chenilles de monarques. Les larves qui ne naissent pas sur un plant d’asclépiade n’ont aucune chance de survie.
Un autre problème majeur frappe ces braves petites bêtes ; le manque de plantes à floraison tardive. Le papillon adulte a besoin de nectar lui permettant de prendre des forces pour son long voyage de (3000 à 5000 km) pour rejoindre le centre du Mexique, là où il hivernera. Nos plates-bandes bien fleuries au cœur de l’été sont pour lui un régal mais l’été finissant, le nectar se raréfie en même temps que les fleurs. Les papillons affaiblis ne rejoindront pas le Mexique et mourront de faim en route.
Sachant ceci, les solutions nous semblent plus évidentes. Réintroduire l’asclépiade (commune ou cultivée) dans nos jardins et semer et planter des fleurs à foison de façon à échelonner leur floraison. Ainsi, la belle chenille zébrée aura des feuilles nourrissantes à se mettre sous la dent et le monarque adulte aura accès à un « open bar » de nectar tout au long de la saison.
Où trouver des graines d’asclépiades ?
À la Ferme Bédard et Blouin, nous vendons deux variétés de semences d’asclépiades en sachet. L’asclépiade commune (asclepias syrica) et l’asclépiade incarnate (asclepias incarnata). De plus, nous avons des plants d’asclépiade tubéreuse à belles fleurs orangées. Tout ce qu’il faut pour transformer votre jardin en hôtel à monarque 5 étoiles!
Pourquoi sauver les monarques?
Plusieurs espèces animales et végétales sont en voies de disparition, pourquoi parle-on autant du monarque? Peut-être parce que sa présence nous est familière et que même les enfants savent reconnaître ses couleurs vives. Peut-être parce que les moyens de retarder sa disparition nous sont facilement accessibles et que nous savons que nous pouvons participer à son repeuplement. Peut-être doit-on voir en lui le symbole du déclin de la biodiversité mondiale. Peu importe la raison, pelle à la main et mains dans la terre, semons des fleurs pour les générations futures. Que nos enfants puissent admirer le vol gracieux du papillon monarque!
Étrange bestiole que ce cloporte. Seul crustacé vivant sur la terre, il sème la terreur où qu’il aille. Pourtant, sous son aspect rébarbatif, le cloporte cache un coeur d’or et ne rend que des services au jardin. On le retrouve souvent sous les pots ou les feuilles car il préfère les endroits humides et sombres.
La pyrale des prés est un petit papillon de couleur crème qui volète au dessus de notre gazon. C’est sa chenille qui cause de grands dégâts sur la pelouse en coupant les brins d’herbe à la base pour s’en nourrir. On remarque leur présence par l’apparition de plaques jaunes qui vont en s’agrandissant. Vers la
Les rosiers sont des plantes magnifiques mais à part quelques variétés rustiques (les rugosa, entre autres) plusieurs ravageurs peuvent rapidement leur faire la peau. Les pucerons, petits insectes dodus noirs, verts ou roses se tiennent en groupes sur les nouvelles tiges et les boutons de fleurs. Ils laissent un miellat collant qui peut entraîner des
L’hiver, avec sa neige et son verglas, a été cruel pour nos arbres. Beaucoup d’entre nous avons eu de mauvaises surprises au moment d’inspecter nos végétaux au printemps. On découvre plusieurs branches cassées… Doit-on s’inquiéter ? Si la branche tient encore à l’arbre grâce à son écorce, il est possible de refermer la blessure en l’attachant
La disparition du monarque, ce que nous pouvons faire.
En vingt ans, la population des papillons monarques est passée de 500 millions à moins de 30 millions d’individus dans les boisés du Mexiques où ils hivernent.
Bien que la déforestation illégale de leur habitat soit une des causes de cette hécatombe, la disparition progressive de l’asclépiade dans leur aire de reproduction est l’une des grandes coupables.
Personne n’ignore que la chenille du monarque ne se nourrit que d’une seule espèce de plante, l’asclepias. Considérée comme une mauvaise herbe par beaucoup d’agriculteurs et de jardiniers, cette belle plante est visée par une panoplie d’herbicides, la faisant disparaître peu à peu du paysage québécois. (À la Ferme Bédard et Blouin, nous n’arrachons plus les plants d’asclépiades dans nos champs. Ce geste simple a déjà porté fruit; l’an passé, nous avons observé beaucoup de chenilles de monarques sur les feuilles de celles que nous considérions auparavant comme des « mauvaises herbes »)
Par ricochets, moins d’asclépiades signifie moins de nourriture pour les chenilles de monarques. Les larves qui ne naissent pas sur un plant d’asclépiade n’ont aucune chance de survie.
Un autre problème majeur frappe ces braves petites bêtes ; le manque de plantes à floraison tardive. Le papillon adulte a besoin de nectar lui permettant de prendre des forces pour son long voyage de (3000 à 5000 km) pour rejoindre le centre du Mexique, là où il hivernera. Nos plates-bandes bien fleuries au cœur de l’été sont pour lui un régal mais l’été finissant, le nectar se raréfie en même temps que les fleurs. Les papillons affaiblis ne rejoindront pas le Mexique et mourront de faim en route.
Sachant ceci, les solutions nous semblent plus évidentes. Réintroduire l’asclépiade (commune ou cultivée) dans nos jardins et semer et planter des fleurs à foison de façon à échelonner leur floraison. Ainsi, la belle chenille zébrée aura des feuilles nourrissantes à se mettre sous la dent et le monarque adulte aura accès à un « open bar » de nectar tout au long de la saison.
Où trouver des graines d’asclépiades ?
À la Ferme Bédard et Blouin, nous vendons deux variétés de semences d’asclépiades en sachet. L’asclépiade commune (asclepias syrica) et l’asclépiade incarnate (asclepias incarnata). De plus, nous avons des plants d’asclépiade tubéreuse à belles fleurs orangées. Tout ce qu’il faut pour transformer votre jardin en hôtel à monarque 5 étoiles!
Pourquoi sauver les monarques?
Plusieurs espèces animales et végétales sont en voies de disparition, pourquoi parle-on autant du monarque? Peut-être parce que sa présence nous est familière et que même les enfants savent reconnaître ses couleurs vives. Peut-être parce que les moyens de retarder sa disparition nous sont facilement accessibles et que nous savons que nous pouvons participer à son repeuplement. Peut-être doit-on voir en lui le symbole du déclin de la biodiversité mondiale. Peu importe la raison, pelle à la main et mains dans la terre, semons des fleurs pour les générations futures. Que nos enfants puissent admirer le vol gracieux du papillon monarque!
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Étrange bestiole que ce cloporte. Seul crustacé vivant sur la terre, il sème la terreur où qu’il aille. Pourtant, sous son aspect rébarbatif, le cloporte cache un coeur d’or et ne rend que des services au jardin. On le retrouve souvent sous les pots ou les feuilles car il préfère les endroits humides et sombres.
La pyrale des prés
La pyrale des prés est un petit papillon de couleur crème qui volète au dessus de notre gazon. C’est sa chenille qui cause de grands dégâts sur la pelouse en coupant les brins d’herbe à la base pour s’en nourrir. On remarque leur présence par l’apparition de plaques jaunes qui vont en s’agrandissant. Vers la
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