Avez-vous déjà entendu parler de jardinage responsable, de jardinage naturel ou encore, de jardinage écologique? Toutes ces expressions font référence au fait de jardiner dans le respect de la nature et de sa biodiversité.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le jardinage responsable concerne autant les jardineries comme le nôtre, que les jardins individuels de monsieur et madame tout le monde. Que ce soit votre passion pour le jardinage ornemental ou l’agriculture urbaine qui vous amène ici, adopter des pratiques respectueuses de l’environnement est l’affaire de tout le monde.
Alors, pour vous encourager à nous suivre dans l’aventure de l’écoresponsabilité, nous vous partageons quelques trucs et astuces que nous appliquons ici même, à la ferme.
CHOISIR LES BONS VÉGÉTAUX
Lorsque l’on planifie ses plates-bandes et son potager, il est important de prendre en considération le type de sol et la luminosité. Ainsi, vous pourrez choisir un végétal approprié pour cet endroit, ce qui contribuera à sa résistance aux maladies et à la sécheresse. Il pourra croître pleinement et naturellement, sans trop d’intervention.
FERTILISER ORGANIQUEMENT
À la ferme, nous utilisons des engrais organiques pour fertiliser nos végétaux, plutôt que des engrais chimiques. À la jardinerie, nous vous offrons les produits naturels Bionik et Passion Jardin qui sont approuvés pour l’agriculture biologique, sans oublier l’incontournable fumier de poule de Fafard.
Qu’est-ce qui distingue ces types d’engrais? Les engrais organiques sont composés de matières naturelles (algues, carapace de crevettes, fumier…), alors que les fertilisants chimiques, eux, sont assemblés de façon artificielle et leur concentration d’azote, de phosphore et de potassium est normalement plus élevée. Utilisés en trop grande quantité, ces derniers peuvent contribuer à l’appauvrissement du sol et à la pollution des cours d’eau environnants.
TOLÉRER LES MALADIES ET INSECTES
La présence de maladies ou d’insectes considérés comme nuisibles est l’une des principales raisons qui motive la pulvérisation de pesticides chimiques au jardin. Il existe de nos jours une multitude d’alternatives, dont la lutte intégrée.
C’est cette technique que nous utilisons en premier lieu à la ferme, principalement grâce à la lutte biologique où nous introduisons des insectes, champignons ou bactéries bénéfiques qui viennent lutter contre les ravageurs. Grâce à cette méthode, qui s’inspire des mécanismes déjà existants dans la nature, nous éliminons presque entièrement le recours aux pesticides!
Dans votre jardin, des méthodes de lutte physique comme le désherbage mécanique (à la main) et les barrière physique (installation de filets protecteurs) peuvent aussi être utilisées.
Pour faire de même dans votre jardin, voici plusieurs ressources pour vous aider:
Votre jardin devrait être un endroit qui fourmille de vie. En créant des habitats propices à la biodiversité, vous attirez des pollinisateurs comme les oiseaux, les abeilles et les papillons, qui sont essentiels pour avoir des fleurs et des fruits vigoureux et abondants. Les pollinisateurs étant très affectés par l’urbanisation et les changements climatiques, il est primordial de leur offrir des zones de végétation où ils sont bien accueillis.
Pour ce faire, vous pouvez implanter un champ fleuri, une plate-bande de plantes indigènes, ou encore, installer des nichoirs ou hôtels à insectes.
De notre ferme à votre jardin, nous pouvons poser plusieurs gestes pour jardiner dans le respect de la nature. Ceux énumérés ici haut n’en sont qu’un aperçu. Dans les années à venir, nous mettrons de nouvelles actions en pratique à la ferme, comme la récupération de l’eau de pluie et la plantation de haies brise-vent au champ afin de favoriser la présence de la faune et flore indigène.
Au final, le jardinage responsable nous vient naturellement quand on jardine avec amour de la terre et de la vie qui nous entoure! N’hésitez pas à discuter avec notre équipe lors de votre visite à la jardinerie afin d’en savoir davantage sur le jardinage écologique.
Avec la collaboration de Maëlle Dancause, Consultante, communication responsable
Mise en garde (Les renseignements contenus dans cette fiche sont donnés à titre indicatif seulement. Ils ne peuvent en aucun cas remplacer l’information fournie sur l’étiquette d’un produit.) Le gluten de maïs a été breveté en 1991 en tant qu’engrais naturel pro-environnemental afin de contrôler les mauvaises herbes. Depuis, vous pouvez le retrouver dans
En vingt ans, la population des papillons monarques est passée de 500 millions à moins de 30 millions d’individus dans les boisés du Mexiques où ils hivernent. Bien que la déforestation illégale de leur habitat soit une des causes de cette hécatombe, la disparition progressive de l’asclépiade dans leur aire de reproduction est l’une
Le byture du framboisier est beaucoup plus connu qu’on le pense. Eh oui, c’est sa larve blanchâtre qui gâche notre dégustation de framboises par sa seule présence dans le fruit. L’insecte adulte est un petit coléoptère gris et duveteux. Il surgit du sol au printemps après son hivernation, s’accouple et la femelle pond ses œufs
C’est une habitude qui a la vie dure. On entend souvent qu’il faut enlever quelques feuilles des plants de tomates pour permettre aux fruits de mûrir plus vite. Pourtant, c’est une des pires pratiques pour ces pauvre tomates. En exposant les tomates aux rayons directs du soleil, on risque une insolation du fruit (lésion blanchâtre
L’abc du jardinage responsable
Avez-vous déjà entendu parler de jardinage responsable, de jardinage naturel ou encore, de jardinage écologique? Toutes ces expressions font référence au fait de jardiner dans le respect de la nature et de sa biodiversité.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le jardinage responsable concerne autant les jardineries comme le nôtre, que les jardins individuels de monsieur et madame tout le monde. Que ce soit votre passion pour le jardinage ornemental ou l’agriculture urbaine qui vous amène ici, adopter des pratiques respectueuses de l’environnement est l’affaire de tout le monde.
Alors, pour vous encourager à nous suivre dans l’aventure de l’écoresponsabilité, nous vous partageons quelques trucs et astuces que nous appliquons ici même, à la ferme.
CHOISIR LES BONS VÉGÉTAUX
Lorsque l’on planifie ses plates-bandes et son potager, il est important de prendre en considération le type de sol et la luminosité. Ainsi, vous pourrez choisir un végétal approprié pour cet endroit, ce qui contribuera à sa résistance aux maladies et à la sécheresse. Il pourra croître pleinement et naturellement, sans trop d’intervention.
FERTILISER ORGANIQUEMENT
À la ferme, nous utilisons des engrais organiques pour fertiliser nos végétaux, plutôt que des engrais chimiques. À la jardinerie, nous vous offrons les produits naturels Bionik et Passion Jardin qui sont approuvés pour l’agriculture biologique, sans oublier l’incontournable fumier de poule de Fafard.
Qu’est-ce qui distingue ces types d’engrais? Les engrais organiques sont composés de matières naturelles (algues, carapace de crevettes, fumier…), alors que les fertilisants chimiques, eux, sont assemblés de façon artificielle et leur concentration d’azote, de phosphore et de potassium est normalement plus élevée. Utilisés en trop grande quantité, ces derniers peuvent contribuer à l’appauvrissement du sol et à la pollution des cours d’eau environnants.
TOLÉRER LES MALADIES ET INSECTES
La présence de maladies ou d’insectes considérés comme nuisibles est l’une des principales raisons qui motive la pulvérisation de pesticides chimiques au jardin. Il existe de nos jours une multitude d’alternatives, dont la lutte intégrée.
C’est cette technique que nous utilisons en premier lieu à la ferme, principalement grâce à la lutte biologique où nous introduisons des insectes, champignons ou bactéries bénéfiques qui viennent lutter contre les ravageurs. Grâce à cette méthode, qui s’inspire des mécanismes déjà existants dans la nature, nous éliminons presque entièrement le recours aux pesticides!
Dans votre jardin, des méthodes de lutte physique comme le désherbage mécanique (à la main) et les barrière physique (installation de filets protecteurs) peuvent aussi être utilisées.
Pour faire de même dans votre jardin, voici plusieurs ressources pour vous aider:
ATTIRER LES POLLINISATEURS
Votre jardin devrait être un endroit qui fourmille de vie. En créant des habitats propices à la biodiversité, vous attirez des pollinisateurs comme les oiseaux, les abeilles et les papillons, qui sont essentiels pour avoir des fleurs et des fruits vigoureux et abondants. Les pollinisateurs étant très affectés par l’urbanisation et les changements climatiques, il est primordial de leur offrir des zones de végétation où ils sont bien accueillis.
Pour ce faire, vous pouvez implanter un champ fleuri, une plate-bande de plantes indigènes, ou encore, installer des nichoirs ou hôtels à insectes.
Pour vous inspirer:
JARDINER AVEC AMOUR
De notre ferme à votre jardin, nous pouvons poser plusieurs gestes pour jardiner dans le respect de la nature. Ceux énumérés ici haut n’en sont qu’un aperçu. Dans les années à venir, nous mettrons de nouvelles actions en pratique à la ferme, comme la récupération de l’eau de pluie et la plantation de haies brise-vent au champ afin de favoriser la présence de la faune et flore indigène.
Au final, le jardinage responsable nous vient naturellement quand on jardine avec amour de la terre et de la vie qui nous entoure! N’hésitez pas à discuter avec notre équipe lors de votre visite à la jardinerie afin d’en savoir davantage sur le jardinage écologique.
Avec la collaboration de Maëlle Dancause, Consultante, communication responsable
Articles en relation
Le gluten de maïs, l’anti-mauvaises herbes
Mise en garde (Les renseignements contenus dans cette fiche sont donnés à titre indicatif seulement. Ils ne peuvent en aucun cas remplacer l’information fournie sur l’étiquette d’un produit.) Le gluten de maïs a été breveté en 1991 en tant qu’engrais naturel pro-environnemental afin de contrôler les mauvaises herbes. Depuis, vous pouvez le retrouver dans
La disparition du monarque, ce que nous pouvons faire.
En vingt ans, la population des papillons monarques est passée de 500 millions à moins de 30 millions d’individus dans les boisés du Mexiques où ils hivernent. Bien que la déforestation illégale de leur habitat soit une des causes de cette hécatombe, la disparition progressive de l’asclépiade dans leur aire de reproduction est l’une
Des vers dans les framboises
Le byture du framboisier est beaucoup plus connu qu’on le pense. Eh oui, c’est sa larve blanchâtre qui gâche notre dégustation de framboises par sa seule présence dans le fruit. L’insecte adulte est un petit coléoptère gris et duveteux. Il surgit du sol au printemps après son hivernation, s’accouple et la femelle pond ses œufs
Pourquoi ne faut -il pas effeuiller nos plants de tomates?
C’est une habitude qui a la vie dure. On entend souvent qu’il faut enlever quelques feuilles des plants de tomates pour permettre aux fruits de mûrir plus vite. Pourtant, c’est une des pires pratiques pour ces pauvre tomates. En exposant les tomates aux rayons directs du soleil, on risque une insolation du fruit (lésion blanchâtre