Un truc bizarre ressemblant à un gros morceau de charbon vient d’apparaître sur une branche de votre prunier ou de votre cerisier. Bien que très voyante en ce moment, la raison de cette étrange manifestation ne date pas d’hier.
En effet, sans que vous ne le remarquiez, il y a déjà un certain temps que la branche est infectée par le champignon qui cause cette maladie.
Comme tous les champignons, le nodule noir se propage par spores. L’infection initiale a souvent lieu au printemps mais les symptômes visibles n’apparaissent que quelques mois plus tard, vers la fin de l’été.
Cette maladie s’installe dans le système vasculaire des branches de l’année et continue sa propagation vers le tronc, plus rarement vers les extrémités.
Les nodules se développent en prenant un aspect liégeux, puis deviennent durs et noirs comme du charbon. Une fois complètement encerclée, la branche finit par mourir. L’unique méthode pour s’en débarrasser est de tailler les branches atteintes à environs 20 cm sous le nodule, en prenant soin de désinfecter son outil de coupe entre chaque taille. (Avec de l’alcool à brûler, plus efficace que l’alcool à friction)
Malheureusement, une fois infecté, l’arbre ne guérira pas, même si on élimine les nodules au fur et à mesure. Il risque de voir sa croissance décliner, sa production de fruits peut devenir nulle et les sujets très atteints finissent par mourir. Les vieux nodules laissés en place deviennent de véritables foyers à maladies et à insectes nuisibles.
Les seules façons de contrer la maladie? Choisir des arbres fruitiers résistants aux nodules noirs, pratiquer une taille adéquate au printemps pour aérer le centre de l’arbre et ne pas planter une espèce de prunus au même endroit ou à proximité d’un arbre infecté. Et faire une petite prière à St-Fiacre, patron des jardiniers!
Crédit photo: Jardin botanique de Montréal (Pascale Maynard)
Le gui, plante sous laquelle on s’embrasse au nouvel an, est un sous- arbrisseau sans racine qui parasite les arbres grâce à ses suçoirs qui lui permettent de prélever la sève de son hôte. Le gui poussant sur le chêne était le plus recherché par les druides gaulois parce que très rare. Sa couleur
Sphaigne, mousse de tourbe, « peat moss », mousse espagnole, de quoi en perdre son latin ! Démêlons un peu tout ça ! La sphaigne est une espèce de mousse qu’on cultive au Chili, dans des endroits à la forte pluviométrie. Elle est très utilisée pour la culture d’orchidées, de plantes carnivores et plantes épiphytes. Son PH est neutre,
Dès l’arrivée des beaux jours, nous sommes tous atteints du même virus, celui du jardinage. C’est avec plaisir que nous voyons arriver notre clientèle, toujours plus nombreuse, composée de jardiniers passionnés, accomplis ou débutants. À tous, nous souhaitons offrir le meilleur des services, mais un fort achalandage nous empêche souvent de conseiller et de servir
Les feuilles de votre viorne étaient très belles et le lendemain, il ne reste plus rien, que les nervures( avec un peu de chance!) Vous êtes victime de la galéruque de la viorne. Ce petit coléoptère s’attaque aux feuilles de plusieurs variétés de viornes. Les larves, qui ressemblent à de courtes chenilles jaune et noir
Le nodule noir
Un truc bizarre ressemblant à un gros morceau de charbon vient d’apparaître sur une branche de votre prunier ou de votre cerisier. Bien que très voyante en ce moment, la raison de cette étrange manifestation ne date pas d’hier.
En effet, sans que vous ne le remarquiez, il y a déjà un certain temps que la branche est infectée par le champignon qui cause cette maladie.
Comme tous les champignons, le nodule noir se propage par spores. L’infection initiale a souvent lieu au printemps mais les symptômes visibles n’apparaissent que quelques mois plus tard, vers la fin de l’été.
Cette maladie s’installe dans le système vasculaire des branches de l’année et continue sa propagation vers le tronc, plus rarement vers les extrémités.
Les nodules se développent en prenant un aspect liégeux, puis deviennent durs et noirs comme du charbon. Une fois complètement encerclée, la branche finit par mourir. L’unique méthode pour s’en débarrasser est de tailler les branches atteintes à environs 20 cm sous le nodule, en prenant soin de désinfecter son outil de coupe entre chaque taille. (Avec de l’alcool à brûler, plus efficace que l’alcool à friction)
Malheureusement, une fois infecté, l’arbre ne guérira pas, même si on élimine les nodules au fur et à mesure. Il risque de voir sa croissance décliner, sa production de fruits peut devenir nulle et les sujets très atteints finissent par mourir. Les vieux nodules laissés en place deviennent de véritables foyers à maladies et à insectes nuisibles.
Les seules façons de contrer la maladie? Choisir des arbres fruitiers résistants aux nodules noirs, pratiquer une taille adéquate au printemps pour aérer le centre de l’arbre et ne pas planter une espèce de prunus au même endroit ou à proximité d’un arbre infecté. Et faire une petite prière à St-Fiacre, patron des jardiniers!
Crédit photo: Jardin botanique de Montréal (Pascale Maynard)
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