Les syrphes font partie de ces insectes utiles méconnus du jardin. Souvent confondus avec les guêpes ou les abeilles dont ils se sont emparé les couleurs, le syrphe n’est qu’une mouche déguisée en insecte piqueur pour décourager les prédateurs.
Plusieurs indices nous permettent de le reconnaître.
Physiquement, il est facilement identifiable, ne possédant pas la fameuse »taille de guêpe » de l’insecte tant redouté ni l’abdomen duveteux de l’abeille. De plus, le syrphe ne possède pas de dard et ses yeux occupent toute sa tête. Un petit défi? Essayez de reconnaître le mâle de la femelle! Les yeux du mâle sont accolés tandis que ceux de la femelle sont séparés.
Son vol aussi est remarquable. Il est le seul insecte à faire du sur-place, comme le colibri. Ses mouvements saccadés sont très amusant à observer, il passe de fleur en fleur à une vitesse folle ou au contraire semble immobile comme suspendu à un fil invisible.
Comme les guêpes et les abeilles, le syrphe se nourrit de nectar et de pollen, ce qui en fait un excellent pollinisateur. Ses larves sont de féroces dévoreuses d’insectes nuisibles, ce qui en fait un allié de choix au jardin.
Alors, la prochaine fois que vous verrez cette belle mouche déguisée, ne paniquez pas! Prenez le temps de l’observer, c’est une amie précieuse qui mérite notre admiration!
Depuis quelques temps, plusieurs clients nous apportent des branches d’hydrangées liées à leur extrémité par un drôle de cocon. C’est l’œuvre de la lieuse de l’hydrangée, une petite chenille vert-pâle à tête noire. Ses œufs hivernent sur les branches de l’arbuste et devenue chenille, elle se tisse un abri en liant ensemble les pousses terminales.
La pyrale des prés est un petit papillon de couleur crème qui volète au dessus de notre gazon. C’est sa chenille qui cause de grands dégâts sur la pelouse en coupant les brins d’herbe à la base pour s’en nourrir. On remarque leur présence par l’apparition de plaques jaunes qui vont en s’agrandissant. Vers la
Mise en garde (Les renseignements contenus dans cette fiche sont donnés à titre indicatif seulement. Ils ne peuvent en aucun cas remplacer l’information fournie sur l’étiquette d’un produit.) Le gluten de maïs a été breveté en 1991 en tant qu’engrais naturel pro-environnemental afin de contrôler les mauvaises herbes. Depuis, vous pouvez le retrouver dans
En vingt ans, la population des papillons monarques est passée de 500 millions à moins de 30 millions d’individus dans les boisés du Mexiques où ils hivernent. Bien que la déforestation illégale de leur habitat soit une des causes de cette hécatombe, la disparition progressive de l’asclépiade dans leur aire de reproduction est l’une
Le syrphe
Les syrphes font partie de ces insectes utiles méconnus du jardin. Souvent confondus avec les guêpes ou les abeilles dont ils se sont emparé les couleurs, le syrphe n’est qu’une mouche déguisée en insecte piqueur pour décourager les prédateurs.
Plusieurs indices nous permettent de le reconnaître.
Physiquement, il est facilement identifiable, ne possédant pas la fameuse »taille de guêpe » de l’insecte tant redouté ni l’abdomen duveteux de l’abeille. De plus, le syrphe ne possède pas de dard et ses yeux occupent toute sa tête. Un petit défi? Essayez de reconnaître le mâle de la femelle! Les yeux du mâle sont accolés tandis que ceux de la femelle sont séparés.
Son vol aussi est remarquable. Il est le seul insecte à faire du sur-place, comme le colibri. Ses mouvements saccadés sont très amusant à observer, il passe de fleur en fleur à une vitesse folle ou au contraire semble immobile comme suspendu à un fil invisible.
Comme les guêpes et les abeilles, le syrphe se nourrit de nectar et de pollen, ce qui en fait un excellent pollinisateur. Ses larves sont de féroces dévoreuses d’insectes nuisibles, ce qui en fait un allié de choix au jardin.
Alors, la prochaine fois que vous verrez cette belle mouche déguisée, ne paniquez pas! Prenez le temps de l’observer, c’est une amie précieuse qui mérite notre admiration!
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La pyrale des prés est un petit papillon de couleur crème qui volète au dessus de notre gazon. C’est sa chenille qui cause de grands dégâts sur la pelouse en coupant les brins d’herbe à la base pour s’en nourrir. On remarque leur présence par l’apparition de plaques jaunes qui vont en s’agrandissant. Vers la
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En vingt ans, la population des papillons monarques est passée de 500 millions à moins de 30 millions d’individus dans les boisés du Mexiques où ils hivernent. Bien que la déforestation illégale de leur habitat soit une des causes de cette hécatombe, la disparition progressive de l’asclépiade dans leur aire de reproduction est l’une